Il demeure en Angleterre et anime de nombreux séminaires dans le monde entier.
Extrait du livre "Tout ce qui est" :
Autant vous prévenir tout de suite, je ne suis pas quelqu’un d’illuminé et personne dans cette pièce ne le deviendra jamais. Il n’existe rien de tel qu’une personne illuminée. C’est une contradiction dans les termes.
J’aimerais ajouter que ce qui se passe ici n’est pas un enseignement, de quelque sorte que ce soit. Il n’est rien qui soit enseigné ici, car il n’est personne ici qui ait besoin d’être enseigné.
Tout ce qu’il y a ici, véritablement, ce sont des amis appliqués à se souvenir de quelque chose. Simplement en train de se rappeler quelque chose qu’il est possible que nous considérions perdu ou égaré. Certains se sont souvenus - et pas mal d’autres aussi dans cette pièce ont eu un parfum ou un aperçu de ce qu’ils s’imaginaient être perdu.
Et la nature de ce que nous pensons être perdu est la présence, l’Être intemporel. C’est totalement et complètement simple - la chose même dont nous nous languissons plus que toute autre est en fait totalement et complètement simple, immédiate et disponible. Étrangement, la chose que nous désirons par-dessus tout ne nous a jamais quitté.
En termes simples, tout ce qui se passe est que lorsque nous sommes de très jeunes enfants, il y a simplement être, sans le savoir d’être. Il y a simplement existence, être. Et puis quelqu’un survient en disant : « Vous êtes Paul » ou « Vous êtes Marie » - « Vous êtes une personne. » Ensuite, d’une façon ou d’une autre, l’esprit, - la pensée « je », l’identité, l’idée « je suis une personne » - s’empare de l’énergie d’être et l’identifie en tant que Paul, Marie ou je ne sais quoi. Elle accapare l’être et lui donne un nom. Les mots commencent, les étiquettes apparaissent et toute cette idée « moi » se met en branle et devient la principale dominante de la vie.
Si vous regardez le monde apparent dans lequel nous vivons aujourd’hui, tout tourne autour du « moi », tout est centré sur la réussite ou l’échec de « la personne ».