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La technique acrochimique

La « vie de la mort »
L’acrochimie se définit aussi comme « vie de la mort », à comprendre, cabbalistiquement, comme « voie de la mort ».
Prendre par exemple de la mélisse sèche – la réduire en poudre ; y ajouter environ 1/3 d’eau courante en laissant un volume d’air égal au moins au tiers du bocal. Exposer celui-ci ouvert une nuit à la lune, puis le fermer hermétiquement (on peut le sceller à la cire). Le laisser ensuite à la lumière indirecte, à température ambiante au mieux à 30/35°C.
Le mélange devrait se putréfier, avec pression, et noircir. Ce processus est accéléré si l’on introduit un peu d’une putréfaction acrochimique antérieur (jusqu’à 50%).
Après 3 à 4 mois, le bocal est ouvert, le contenu filtré sommairement. Le liquide est placé dans un flacon en verre coloré.
Le résidu (caput mortem) est chauffé au noir, puis lessivé et calciné à plusieurs reprises pour en extraire le sel soluble.
Ce sel est mélangé avec le liquide mis de côté dans un flacon fermé hermétiquement, et placé dans une enceinte à 30/40 °C. Observer ce qui s’y passe. Un corps nouveau devrait naitre au bout de 7 à 10 jours.
On filtre très finement l’ensemble et on ne conserve que le liquide (où se trouve ce corps nouveau).

Remarques – il y a une similitude, à ce niveau, entre les processus acrochimiques et alchimiques. La putréfaction – ou fermentation – c.à.d. la mort de la substance, permet la naissance d’un corps nouveau, d’une énergie bien plus élevée. (En alchimie, elle permet de libérer le Mercure)
 La « vie/voie de la mort » nécessite de bien tuer.
 Dans l’acrochimie, l’opérateur réel est la Nature (la Nature fait tout). Ceci favorise une attitude humble et non séparée de l’être qui la pratique.
b) L’utilisation
On peut prendre une cuillère à café de ce liquide deux fois par jour, ou bien en faire une dilution homéopathique à 2 DH :
2 gouttes de liquide + 9 gouttes d’alcool à 87 ° (2 gouttes de liquide car le produit de départ contient 50% d’eau)
Puis 1 goute de liquide + 9 gouttes d’alcool à 87°.
Notes : on a indiqué que le produit acrochimique ne pouvait être exhalté. En réalité, on peut le faire à condition de le mélanger avec une pierre végétale, donc en s’appuyant sur la spagyrie.
Un des intérêts de l’acrochimie est que l’on peut préparer des quantités beaucoup plus importantes qu’avec la spagyrie. (Dans celui-ci, pertes de matière au fur et à mesure que l’on exhalte).
Un autre intérêt est que l’on peut combine jusqu’à 50 plantes préparées de cette manière pour obtenir un effet synergétique, contre 4 au plus en spagyrie.
c) Les interactions
Interaction entre les plantes et fleurs
En plantant des combinaisons judicieuses de plantes et de fleurs (exemple : tomates-soucis), on permet, par les racines des interactions qui élèvent le règne végétal (« mariages alchimiques »)
Interaction entre l’homme et la terre
Le travail s’effectue sure 100 ou 150 m2 de terrain. Il fut recyclé dans la terre (à au moins 20 cm de profondeur pour ne pas perdre les essences volatiles) aussi bien les restes des plantes acrochimiques que les produits humains.
L’énergie des produits acrochimiques élèvent le niveau de l’homme et de ses produits, qui à leur tour élèvent la qualité de la terre ; etc…
L’Ordre S.S.O.D.C. « Sacratissima Ordo Doctoris Castagliensis » travaillerait de la sorte sur une centaine de substances. Leur utilisation (alternée) permettrait un gain de 30 % d’énergie en une vingtaine de jours. Ce serait un moyen de développement des talents.